Christophe Boureux, Les plantes de la Bible et leur symbolique, Éditions du Cerf, Paris, 2001, 125 pages (« Beaux livres »).
On sait que dans la Bible, du point de vue non seulement de l’exégèse mais d’une lecture contemplative, tous les êtres ont une importance qui se révèle souvent dans la découverte de leur sens symbolique. Non seulement les animaux, mais les plantes y sont omniprésents et jouent dans bon nombre de faits ou de paraboles un rôle déterminant, de la pomme d’Adam et d’Ève à la couronne d’épine ou au roseau de la passion du Christ, en passant par la vigne de Noé (Gn 9, 20), le chêne de Mambré (Gn 18, 1-2), le tamaris planté par Abraham (Gn 21, 33), les lentilles de Jacob et Esaü (Gn 25, 29-34), le buisson ardent du Sinaï (Ex 3, 1-6), les coloquintes d’Élisée (2 R 4, 38-41), le cèdre, l’hysope ou les saules des rives des fleuves de Babylone que mentionnent les Psaumes, le ricin qui abrite Jonas (Jn 4, 6-11), la myrrhe et l’encens des Mages (Mt 2, 11), l’ivraie semée dans le champ de blé (Mt 13, 24-25), le figuier stérile (Mt 21, 18), le sycomore sur lequel est monté Zachée (Lc 19, 1-6), les caroubes dont aurait voulu se nourrir le fils prodigue (Lc 15, 14-16), la vigne et les sarments (Jn 15, 1-2).