Deux fidèles de la paroisse grecque de Bordeaux, Colette Suberbielle et Anne Delavigne, viennent de créer Les éditions Eleuthère, qu’elles présentent comme «une maison de littérature et de philosophie qui souhaite porter à la connaissance d’un public francophone des textes de qualité inspirés de la culture byzantino-slave de l’Europe orientale pour combler une lacune et élargir le champ de notre savoir» et qui a «pour politique éditoriale de publier, d’une part, des inédits d’auteurs de talents découverts en France, et d’autre part, des traductions d’auteurs issus de cette aire culturelle».
Eleuthère Editions vient de publier ses deux premiers ouvrages. Le premier est un livre de Colette Suberbielle, intitulé La barque d’or, qui est un essai sur l’œuvre de Nietzsche «Ainsi parlait Zarathoustra», et considère, à la lumière de la foi orthodoxe, que le philosophe n’a combattu que le christianisme occidental dont il rejette en particulier la vision de la Croix telle qu’elle s’est imposée en Occident. Le second est un roman littéraire et philosophique d’Anne Delavigne, intitulé Les Gardiens du mensonge, construit autour de la restauration «miraculeuse» d’une icône, qui est aussi «une réflexion sur les origines du nihilisme contemporain, de la psychanalyse à René Girard, en passant par Camus et Yvan Karamazov», et «critique les philosophies de la violence et leurs adeptes qui ne croient ni en la liberté de l’homme ni en sa capacité d’aimer».
Le livre disponible dans toutes les librairie de France.