1:
Que Dieu
se lève et ses ennemis seront dispersés ! (tropaire 1
f.)
2 :
Comme se
dissipe la fumée ils se dispersent ; comme fond la cire devant le
feu ! (tropaire
3 :
Périssent
les impies en face de Dieu ! Mais les justes jubilent devant lui ! (tropaire 1 f.)
4 :
Voici le
jour que le Seigneur a fait, soyons dans la joie et l’allégresse ! (tropaire
Gloire au Père et au Fils et
au saint Esprit ! (tropaire
Et maintenant et toujours et
dans les siècles des siècles : Amen ! (tropaire
Epître : Actes de apôtres,
1, 1-8 : Mon premier livre, Théophile, je l’ai consacré à tout ce
que Jésus s’est mis à faire et à enseigner jusqu’au jour où, dans l’Esprit
saint, ayant donné ses instructions aux apôtres qu’Il avait choisis, Il fut
enlevé au ciel. C’est à eux qu’après sa passion Il s’est montré vivant :
Il leur en donna mainte preuve pendant quarante jours, leur apparaissant et leur
parlant du Royaume de Dieu. Au cours d’un repas qu’Il prenait avec eux, Il leur
enjoignit de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait
promis, « ce que, dit-Il, vous m’avez entendu vous dire : Jean a
baptisé dans l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit saint que vous serez
baptisés, sous peu de jours. » Etant donc réunis, ils lui
demandaient : « Seigneur, est-ce maintenant que Tu vas rétablir le
Royaume d’Israël ? » Il leur répondit : « Ce n’est pas à vous
de connaître les temps et les moments que le Père a fixés, en son pouvoir
souverain. Mais vous allez recevoir une force, par la descente sur vous de
l’Esprit saint, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute
Evangile : Jean 1, 1-17 (n.
trad.) - éventuellement lu en plusieurs langues…
Dans le principe est le
Verbe, et le Verbe est vers Dieu, et le Verbe est Dieu. Lui, Il est dans le
principe vers Dieu. Tout par lui est advenu, et sans lui rien de ce qui est
n’est advenu. En lui est la Vie et la Vie est la Lumière des humains. Et la
Lumière se manifeste dans la ténèbre ; et la ténèbre ne l’a pas comprise.
Advint un être humain, envoyé d’auprès de Dieu ; son nom : Jean.
Celui-ci vint pour le témoignage, pour témoigner au sujet de la Lumière, afin
que tous aient confiance par lui. Il n’était pas lui-même la Lumière, mais il
avait à témoigner au sujet de la Lumière. Le Verbe est la Lumière véritable,
qui illumine tout être humain, venant dans le monde. Il est dans le monde, et
le monde par lui est advenu, et le monde ne le connaît pas. Il est venu chez
lui, et les siens ne l’ont pas accueilli. Mais tous ceux qui l’ont reçu, Il
leur a donné la liberté de devenir enfants de Dieu, à eux qui ont confiance en
son Nom, qui ont été engendrés, non du sang ou d’un vouloir de chair, ou d’un
vouloir d’homme, mais de Dieu. Et le Verbe est devenu chair et Il a dressé sa
tente parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire de Fils unique du
Père, comblé de grâce et de vérité. Jean témoigne à son sujet et s’écrie en
disant : « C’est Lui dont j’ai dit : Il s’avance devant moi, Il
est advenu avant moi, car Il est avant moi ! » Car de sa plénitude,
tous nous avons reçu, et grâce pour grâce. C’est que la Loi a été donnée par
l’intermédiaire de Moïse, la grâce et la vérité sont advenues par
l’intermédiaire de Jésus Christ.
Homélie/catéchèse : « Des hommes, un jour, à Antioche, ont été surnommés par d’autres hommes « chrétiens ». Pour les premiers le Christ est vivant et Il est leur vie ; pour les seconds, ce Christ a vécu, est mort et enterré et les « chrétiens » n’en sont que les disciples. Pour les premiers, la résurrection de ce Christ est une évidence qui donne son sens à leur vie ; pour les seconds cette même Résurrection n’est qu’un mot vide de sens. .. Et nous, en qui nous reconnaissons-nous ? La Résurrection du Christ est cet événement de salut, accompli par le Dieu vivant, dans lequel l’homme a percé définitivement le mur de la mort » (Ignace IV, patriarche d’Antioche, La Résurrection et l’homme d’aujourd’hui, 1981).