Dimanche de l'Entrée du Christ à Jérusalem
Tropaire de la fête, t. 1 : Affirmant la résurrection universelle, avant ta Passion, ô Christ Dieu,/ Tu réveilles Lazare des morts.// Et nous, comme des adolescents, portant l’insigne de la victoire,/ nous t’acclamons, ô Vainqueur de la mort:// « Hosanna dans les lieux très hauts !/ Béni, Celui qui vient au Nom du Seigneur ! »// Gloire…
Tropaire de la fête en ton 4 : Ensevelis avec toi par le baptême, ô Christ notre Dieu, / nous avons pu participer à la vie éternelle par ta résurrection ; // et dans nos hymnes nous te chantons : Hosanna au plus haut des cieux !/ Béni, Celui qui vient au Nom du Seigneur !// Et maintenant…
Épitre : Philippiens 4, 4-9
Frères, réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; je vous le répète, réjouissez-vous ! Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N’entretenez aucun souci, mais en toute circonstance exposez vos requêtes à Dieu, recourant à la prière et à l’oraison, dans l’action de grâces. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout esprit, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. En conclusion, mes frères, tout ce qu’il y a de vrai et de noble, tout ce qu’il y a de juste et de pur, tout ce qui est digne d’être aimé et d’être honoré, tout ce qui s’appelle vertu et mérite des éloges, voilà ce dont il faut vous préoccuper. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Alors le Dieu de la paix sera avec vous !
Évangile : Jean 12, 1-18 (n. trad.)
En ce temps-là, six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, le cadavre que Jésus avait réveillé d’entre les morts. Là, on lui prépara un repas et Marthe servait ; or Lazare était un de ceux qui étaient attablés avec lui. Alors, Marie, prenant une livre de parfum de vrai nard, d’un grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux, et la maison fut pleine du parfum de la myrrhe. Mais Judas l’Iscariote, un de ses disciples, qui devait le livrer, dit : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu cette myrrhe trois cents deniers pour les donner aux pauvres ? » Il dit cela, non parce qu’il se souciait des pauvres, mais parce qu’il était un voleur et que, comme il tenait la bourse, il détournait ce qu’on y mettait. Jésus dit alors : « Laisse-la ; elle a gardé cela pour le jour de ma sépulture, car, les pauvres, vous les avez toujours avec vous, mais, moi, vous ne m’avez pas pour toujours. » Une grande foule de Judéens sut qu’Il était là et elle vint, non seulement à cause de Jésus, mais pour voir Lazare qu’Il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de mettre aussi Lazare à mort, car, à cause de lui, beaucoup de Judéens s’éloignaient et croyaient en Jésus. Le lendemain, la foule nombreuse qui était venue pour la fête, entendant que Jésus venait à Jérusalem, prit les rameaux des palmiers et sortit à sa rencontre, et elle criait : « Hosanna ! Béni, celui qui vient au Nom du Seigneur, le roi d’Israël ! » Trouvant un petit âne, Jésus s’assit dessus, comme il est écrit : « Ne crains pas, fille de Sion, voici que vient ton roi, assis sur le poulain d’une ânesse. » D’abord, ses disciples ne connurent pas cela ; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, alors ils se rappelèrent que cela avait été écrit de lui et que cela avait eu lieu pour lui. Et la foule qui était avec lui lorsqu’Il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts, rendait témoignage. C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre, parce qu’elle avait entendu qu’Il avait fait ce signe.