Au nom du parti communiste, Antonis Skyllakos a indiqué que le parlement n’aurait pas de raison de s’occuper de telles matières si on avait avancé dans la séparation, qui est « bloqué par les deux grands partis ». De son côté, Vaïtis Apostolatos a souligné l’accord de son parti, Laos, avec les dispositions figurant dans le premier volet du projet de loi. Quant à Tasos Kourakis, du parti Syriza, il a souligné que si le dossier de la séparation avait progressé, le parlement n’aurait pas à discuter de telles matières. Son confrère du même parti Gr. Psarianos s’est demandé en raison de quoi le parlement s’occupe des affaires de l’Eglise et des métropoles : « Même le régime des biens immobiliers est régi par des chrysobulles. C’est une situation tragique et il nous faut mettre fin aux violations et autres pratiques. Nous sommes le dernier État théocratique en Europe ». Le député du Pasok, D. Vrettos a marqué son désaccord avec le règlement hâtif des métropoles, ajoutant que la nouvelle métropole aurait dû au moins être appelée Acharnon-Ilion et Petroupolis. Pour sa part, le porte-parole du groupe parlementaire du Pasok, P. Evthymiou a affirmé que c’était la constitution qui régissait la question des relations entre l’Eglise et l’Etat, soulignant que toute intervention de notre part constituerait une erreur. Quant à la ministre, elle a répondu « Je ne désire point intervenir politiquement », rappelant que les décisions en la matière relèvent du Saint Synode.
Source: Amen