Dans cette nouvelle édition n°42 des "Chroniques antiochiennes", Carol Saba évoque dans son éditorial les perspectives et les enjeux de la réunion du Saint-Synode du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche, qui se tient cette semaine au monastère Notre-Dame à Balamand (Liban), dans le climat d’inquiétude qui est celui du Moyen Orient actuellement. Il revient dans un article intitulé « Temps troubles et temps d’espérance ! », sur l’actualité chaude du moment dans une nouvelle rubrique intitulée « Regard à froid sur une actualité chaude ». Il y évoque, dans une perspective chrétienne qui est celle de saint Paul sur le « vieil » homme et l’homme « nouveau », ce monde qui bouge autour de nous, un monde en crise, en rupture de sens, la crise en Occident, notamment financière, la crise grecque, la géopolitique actuelle de la puissance turque, les révoltes arabes et, dans ce contexte, les inquiétudes des chrétiens d’Orient ! Ces chroniques contiennent également un article sur « une cinquantaine de cartes postales anciennes des Eglises orthodoxes du Moyen Orient et des écoles orthodoxes de Beyrouth » qui constituent un regard nostalgique sur les lieux de mémoire et les églises d’Orient, Antioche, Beyrouth, Damas, en passant par Jérusalem, Constantinople. Cette édition se termine sur une recension du livre « Les Grecs d’Istanbul, et le patriarcat œcuménique au seuil du XXI siècle, Une communauté en quête d’avenir » et sur le livre publié aux éditions de la faculté des sciences religieuses de l’Université Saint Joseph de Beyrouth, par Raphi Georgian, sur « les Eglises Arméniennes du Liban », un beau livre qui témoigne avec nuance et esprit à travers les lieux de mémoire et les églises des Arméniens au Liban, de l’enracinement de la communauté arménienne libanaise et son attachement à son patrimoine, dans un balancier sans cesse oscillant entre le foyer historique, la matrice mère d’Arménie, et les foyers d’adoption des Arméniens comme le Liban. Pour lire ces chroniques, cliquez ICI !
Photographie : une des cartes postales qui représente, « à Istanbul, le patriarche œcuménique Joachim et le conseil patriarcal mixte, début XXe siècle » (A noter le tarbouche « Fez » ottoman que portent certains des dignitaires chrétiens du premier et du second rang).