Dans son message de la Nativité, S.B. l’archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, Mgr Jérôme mentionne les difficultés que traverse le peuple grec et souligne, entre autres, que même la plus grande tragédie ne saurait l’emporter sur l’espoir. Nous publions ci-dessous ce message, publié sur le site Romfea.gr : « Nous fêtons cette année la Nativité en des jours difficiles et sombres. Mais l’étoile de Bethléem vient illuminer à nouveau notre vie. Pour nous rappeler que le Christ est né. Pour nous rappeler que Dieu « a envoyé la libération à Son peuple ». Et le peuple qui cheminait dans les ténèbres a tourné ses yeux vers le trône le plus pauvre et le plus glorieux de l’univers, l’humble crèche. Et il voit là une grande lumière. Il n’échappe pas à notre attention que la vie actuelle est de plus en plus menacée par les afflictions et d’épreuves. Notre monde vit la fin d’une époque et éprouve l’agonie d’un lendemain menaçant et incertain. Les yeux tournés vers la lumière de la Nativité, je veux vous assurer tous ensemble et chacun personnellement, dans la mesure de mes forces, que notre Dieu aime tous les hommes et que personne n’est privé du droit à l’espérance.
La joie qui jaillit de la grande fête de la Nativité du Christ n’est pas simplement un soulagement émotionnel, mais elle est due à la conscience du fait qu’en « ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé Son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui » (I Jean IV, 9).
La fête de la Nativité signifie que les peines, les épreuves, les situations difficiles auxquelles nous faisons face, voire même les tragédies qui nous frappent, ne sauraient l’emporter sur l’espoir. En effet, l’amour de Dieu devient aujourd’hui palpable puisque le Christ est né, pour nous délivrer des véritables causes de nos malheurs : le péché et la mort.
C’est pourquoi il est si triste et si inapproprié que les dirigeants de ce monde agissent et décident pour notre vie comme si le Christ n’était pas né. Car là où le Christ est proscrit, là où on ne Lui accorde pas un lieu où Il peut naître, là où Son enseignement est méprisé, là dominent l’exploitation, l’avidité, l’arrogance et la lâcheté. Là, l’homme est avili et discrédité. C’est alors que se manifestent les conséquences tragiques, telles que l’anéantissement et l’exploitation des pauvres et des faibles, les crises économiques, les guerres et les catastrophes.
Aujourd’hui, la joie et l’espérance frappent à nouveau à la porte de notre cœur. « Le Christ est né, glorifiez-Le ! »