Une école privée gréco-anglaise, financée par le diocèse de Botswana du Patriarcat d’Alexandrie, a été ouverte le mois dernier au Botswana. Des enfants grecs, chypriotes, ukrainiens, russes, serbes et autochtones, fréquentent cette école. Au nombre des disciplines enseignées se trouvent les langues grecques et russes, ainsi que le dialecte local Setwana, et le catéchisme orthodoxe. L’évêque orthodoxe local, Mg Gennade, est en relations constantes avec le ministère de l’Instruction publique du pays, et s’efforce d’élever le niveau de l’école à celui d’un établissement secondaire. Les ambassades de France et d’Allemagne aident également l’établissement. Le diocèse orthodoxe s’efforce ainsi de se faire une place dans ce pays chrétien (les anglicans et les catholiques représentent respectivement 60% et 30% de la population), les activités missionnaires étant interdites par la loi.
«Les meilleures écoles en Afrique du Sud et dans les pays voisins appartiennent à l’Église orthodoxe. C’est pourquoi les gens soutiennent notre travail en envoyant les enfants étudier chez nous, afin qu’ils reçoivent l’instruction et qu’ils prennent connaissance des valeurs chrétiennes. Ce que l'Église doit faire est de sortir de sa coquille et se rapprocher des gens et leurs besoins, et pour ce faire point n’est besoin de beaucoup de prédication», a déclaré l’évêque Gennade au journal local
Discover Botswana news. Après Pâques, les premiers médecins viendront de Crète au Botswana, afin d’y réaliser de nouveaux programmes médicaux concernant la lutte contre le SIDA. Ce projet est réalisé en commun avec le centre médical de la Sainte-Croix de l’Église anglicane, où sont soignés des enfants souffrant du SIDA. Cette année, le diocèse orthodoxe commémore sa deuxième année, mais il n’a toujours pas d’église, raison pour laquelle l’évêque rencontrera les responsables du ministère pour déterminer où sera construite la première cathédrale au Bostwana.
Source et photgraphie : Pravoslavie.ru