La récente déclaration du grand mufti d'Arabie saoudite suscite une vague d'indignation et d'inquiétude au Proche-Orient et dans le monde. Le 12 mars, le cheikh Abdul Aziz bin Abdullah, le grand mufti d’Arabie saoudite, a déclaré qu’ “il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région.” Sa décision est venue en réponse à la question d’une délégation koweïtienne sur ce que prévoyait la charia pour prévenir la construction d’églises dans l’émirat. Le mufti a basé sa décision sur un hadith rapportant que sur son lit de mort, Muhammad a déclaré: “Il ne doit pas y avoir deux religions dans la péninsule [arabe].”Un éditorial du Washington times regrette le silence du président américain Barak Obama sur cette déclaration.
Par ailleurs, l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël,
Michael Oren, a publié le 9 mars
un article dans le
Wall Street journal soutenant que le seul pays au Proche-Orient où les chrétiens ne sont pas en voie de disparition est
Israël. Il souligne que "
Depuis la fondation d'Israël en 1948, ses communautés chrétiennes (y compris orthodoxe russe et grecque, les catholiques, les Arméniens et les protestants) ont augmenté plus de 1.000%." Il remarque aussi: "Cela ne signifie pas que les chrétiens israéliens ne rencontrent pas occasionnellement l'intolérance. Mais contrairement aux autres régions du Moyen-Orient, où la haine des chrétiens est ignoré ou encouragé, Israël reste attaché à sa Déclaration d'indépendance qui proclame «assurer l'égalité complète de tous ses citoyens sans distinction de religion." Cela garantit le libre accès à tous les lieux saints chrétiens, qui sont sous la direction exclusive du clergé chrétien. Quand les musulmans ont essayé d'ériger une mosquée près de la basilique de l'Annonciation à Nazareth, le gouvernement israélien est intervenu afin de préserver le caractère sacré du sanctuaire." Cet article a suscité une polémique dans les médias favorables à la cause palestinienne.
Sources: Israël-flash, Arutz Sheva, Washington times, Wall Street journal