Le dimanche des myrophores, le 29 avril 2012, le patriarche Daniel de Roumanie se trouvait au milieu des fidèles de la paroisse Saint Nicolas « d’un jour », à Bucarest, pour célébrer la ré-consécration de leur église, suivie de la liturgie concélébrée avec un grand nombre de prêtres et diacres. L’église a fait récemment l’objet de nombreux travaux de restauration, après ceux de 1827. L’église est appelée Saint Nicolas d’un jour en raison de sa construction, en bois, en un seul jour, au XVIIème siècle. Reconstruite en pierre en 1702, elle fut ravagée par un incendie en 1825, et reconstruite en 1826-1827. De 1911 à 1945, cette église fut mise à la disposition de la communauté orthodoxe albanaise.
Lors de la cérémonie, le patriarche Daniel a évoqué l’importance de l’édifice ecclésial pour notre salut : « Le lieu dans lequel nous nous préparons pour la résurrection et la vie éternelle est l’église. C’est pourquoi elle a été appelée le « laboratoire » de la résurrection par les saints pères Maxime le Confesseur et Nicolas Cabasilas. Aussi, dans l’église, nous avons un grand mystère, car aucun édifice de ce monde ne peut le remplacer ou avoir une importance égale avec lui. Parce que, ici en ce monde, nous nous préparons dans l’église pour le royaume céleste (…) Le patriarche a expliqué également pourquoi des parcelles reliques de saints martyrs étaient déposées dans les pieds des autels des églises orthodoxes : « Seules des reliques de saints martyrs sont déposées dans l’autel, non pas des reliques de saints moines ou d’autres saints. Pourquoi ? Parce la foi la plus forte et la plus brillante est la foi des martyrs qui confessèrent le Christ au prix de leurs vies ! Leurs reliques sont proches de la croix du saint autel, montrant que le même amour sacrificiel du Christ a été partagé par les saints martyrs. Comment le savons-nous ? Dans le livre de l’Apocalypse est montrée une vision du royaume de Dieu et il est dit que près du trône de l’Agneau immolé et ressuscité des morts, près du trône du Christ crucifié, se trouvent les âmes de ceux qui ont lavé leurs vêtements dans le sang de l’Agneau, c’est-à-dire ceux qui sont passés par le sacrifice sanglant du martyre. En outre, les premières églises ont été construites sur les tombes des martyrs » a ajouté le patriarche.
Source et photographie: Biserica.ro